POLITIQUES PUBLIQUES | Stage de formation supplémentaire en soins médicaux pour l’armée
Le Conseil des États favorable à un élargissement du catalogue de missions de l’armée suite à la crise du COVID-19.
Pour le Conseil des États, il n’est pas nécessaire de prendre des mesures supplémentaires pour permettre à l’armée d’assumer la prise en charge médicale de plusieurs centaines de patients pendant des mois, ni d’instaurer un stage de formation en soins médicaux pour décharger les services civils. La Chambre haute a approuvé la motion Salzmann 21.4419 allant en ce sens. La ministre de la Défense Viola Amherd s’y est vainement opposée en soutenant que l'armée disposait de bataillons hospitaliers et de compagnies sanitaires capables de décharger le système de santé. La pandémie aurait montré que les structures existantes permettaient de fournir l'aide nécessaire à long terme. Selon madame Amherd, si l'on formait encore plus de personnes, on ne ferait que les soustraire aux besoins en main d’œuvre de l'économie.
La décision doit être évaluée de manière critique : En effet, avant d’assigner une mission aussi spécifique à l’armée, il convient en effet de clarifier si, en situation de crise, celle-ci ne doit fournir un service d’appui que dans le domaine de la médecine des soins aigus, comme cela a été le cas jusqu’à présent, ou si elle peut aussi, au besoin, être mobilisée dans le domaine des soins et de l’accompagnement, ce qu’ARTISET et ses associations de branches ont demandé à plusieurs reprises. Enfin, il faut attendre les conclusions de l’évaluation de la gestion de crise durant la pandémie de COVID-19.
La motion est maintenant soumise au Conseil national.
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