POLITIQUES PUBLIQUES | Des plans de médication pour accroître la sécurité des patients
CURAVIVA Suisse salue l’attitude positive du Conseil des États à l’égard de la motion Stöckli.
CURAVIVA Suisse salue la transmission à la Commission de la santé du Conseil des Etats d'une motion du conseiller aux Etats Hans Stöckli visant à améliorer la qualité de la médication et la sécurité des patients en cas de polymédication. Selon la motion, un moyen valable d'y parvenir passe par l’obligation d’établir un plan de médication lors de la remise de médicaments qui présentent des risques ou ont des effets indésirables. Le 14 juin 2021, le Conseil des États a reconnu que la motion a du sens, tout en la transmettant à sa Commission de la santé afin d'approfondir diverses questions.
Un plan de médication peut effectivement contribuer de manière décisive à améliorer la qualité de la médication s'il est associé à d'autres mesures d'optimisation telles que le développement d'indicateurs de qualité. Aux yeux de CURAVIVA Suisse, le dossier électronique du patient (DEP), qui est actuellement mis en place dans les EMS, devrait également couvrir tout plan de médication. La motion Stöckli le mentionne à simple titre de faculté, mais il serait conséquent de le rendre obligatoire.
Dans le secteur des EMS, les établissements eux-mêmes et leur personnel infirmier jouent un rôle clé dans le cadre du processus de médication. Afin d'assurer la sécurité et la qualité de vie de leurs résidentes et de leurs résidents, les EMS ont un intérêt évident à l’établissement de plans de médication. Toutefois, l'instrument n'est efficace que s’il est utilisé tout au long de la chaîne de traitement – c'est-à-dire également par les médecins et les pharmaciens : c’est seulement ainsi que peut être procurée une vue d'ensemble de la médication d’une personne donnée.
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